Mobilisée avec ses militants à tous les niveaux de la négociation collective (interprofessionnel, branches professionnelles et entreprises) en faveur de l’égalité professionnelle femmes-hommes, la CFE-CGC ne cesse de nourrir le débat public et de faire valoir ses revendications. En voici ci-dessous une liste non exhaustive.
RENFORCER L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ET AGIR CONTRE LES INÉGALITES DE RÉMUNÉRATION FEMMES-HOMMES
- Faire évoluer l’index de l’égalité professionnelle mis en place en 2019 avec une obligation de transparence et de sanctions pour les entreprises qui discriminent.
Pour la CFE-CGC, cet index est en effet très perfectible. « S’il a permis d’améliorer certaines situations d’inégalités, il n’a pas fait évoluer totalement les choses dans le bon sens, souligne Christelle Toillon, déléguée nationale CFE-CGC et membre du conseil pour la mixité dans l’industrie. J’en veux pour preuve qu’en 2023, la note moyenne est de 88 points sur 100, ce qui veut dire qu’on devrait voir beaucoup moins d’inégalité femmes-hommes dans les entreprises... Or ce n’est pas le cas : donc l’index n’est pas bon ! »
- Rendre efficiente et tangible la méthode de calcul des écarts de rémunération femmes-hommes.
En effet, les entreprises ne communiquent pas obligatoirement sur le sujet et les élus du personnel ne savent donc pas toujours comment est calculé cet écart.
- Garantir aux femmes des progressions de carrières équivalentes à celles des hommes.
Les comparaisons faites sur les salaires et les taux de promotion ne permettent pas de juger de l’égalité de chance qu’a une femme de progresser par rapport aux hommes. Pour s’assurer de l’égalité lors des parcours professionnels, la CFE-CGC propose de comparer les courbes d’évolution professionnelle des femmes par rapport aux hommes, d’avoir une vision dynamique et non statique. La CFE-CGC propose aussi d’ajouter un indicateur sur l’écart du taux de promotion entre les femmes et les hommes, et ceci par niveau.
- Rendre obligatoire la mise en place d’une enveloppe dédiée pour le rattrapage salarial.
Cette proposition a d’ailleurs été reprise dans la synthèse finale d’un groupe de travail à l’issue de la conférence sociale organisée le 16 octobre 2023 avec les organisations syndicales.