Personne « à risque » : arrêt ou retrait ?
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Personne « à risque » : arrêt ou retrait ?
Tout d’abord, sont considérées comme étant particulièrement exposées aux risques du covid-19 :
- les personnes risquant une forme sévère du covid-19 (par exemple, les personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques, d'insuffisances respiratoires chroniques, les personnes âgées de 70 ans ou plus…),
- les personnes en «affection longue durée ».
La liste exhaustive des personnes considérées comme étant à risque évolue régulièrement. Elle est consultable sur le site de l’assurance maladie.
Si vous êtes « à risque », que vous continuez à travailler, mais que votre employeur ne met pas en œuvre les actions de prévention nécessaires dans le contexte actuel, vous pouvez exercer votre droit de retrait en sachant toutefois que s’il devait y avoir ultérieurement un contentieux avec votre employeur, le juge resterait souverain pour apprécier le bien-fondé de l’exercice de ce droit.
Dans cette même situation, un arrêt de travail indemnisé par la sécurité sociale est également possible (voir questions sur le sujet).
L’arrêt de travail présente l’avantage d’une indemnisation certaine, contrairement au droit de retrait :
Le salarié dont le droit de retrait n’était pas justifié selon l’appréciation des juges, devra rembourser à l’employeur le salaire qui lui a été maintenu durant la période de retrait.
En revanche, durant l’arrêt de travail, il n’est pas certain que votre salaire soit maintenu à 100%, contrairement à ce qui est prévu en cas de retrait.