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Publié le 13 - 02 - 2025

    La CFE-CGC signe un plaidoyer pour une IA de confiance au travail

    Dans le cadre du récent Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle à Paris, la CFE-CGC a cosigné un plaidoyer pour une IA de confiance dans le monde du travail. 

    Organisé à Paris les 10 et 11 février au Grand Palais, le Sommet pour l'action sur l'Intelligence artificielle (IA), en présence notamment de nombreux chefs d’État, d’entreprises et de scientifiques, a débouché sur plusieurs annonces et engagements des parties prenantes. 

    Fortement mobilisée pour répondre aux défis posés par l’IA au travail, la CFE-CGC était présente sur place avec une délégation conduite par Nicolas Blanc, secrétaire national à la transition économique. Aux côtés d’une soixantaine d’entreprises et d’acteurs du monde du travail, la CFE-CGC a cosigné « un plaidoyer pour une IA de confiance dans le monde du travail » (« Pledge for a Trustworthy AI in the World of Work »), publié le 11 février. 
     

    PROMOUVOIR LE DIALOGUE SOCIAL ET LA NÉGOCIATION COLLECTIVE

    Par cette démarche, les signataires s’engagent en particulier à : 

    • Promouvoir le dialogue social avec les représentants des travailleurs dans les décisions liées à l’adoption, au déploiement et à l’évaluation des systèmes d’IA, y compris par le biais de la négociation collective, afin de garantir une utilisation responsable et digne de confiance de l’IA au travail. 
       
    • Soutenir l’amélioration de l’expertise, des compétences et l’engagement des syndicats et des associations d’employeurs sur les questions liées au numérique et à l’IA.
       
    • Favoriser les investissements dans le capital humain pour permettre aux travailleurs de bénéficier de l’IA, tout en promouvant une transition équitable en luttant contre l’inadéquation des compétences et en soutenant les initiatives de perfectionnement et de reconversion en collaboration avec les syndicats et les organisations d’employeurs. 
       
    • Veiller à ce que l’IA élimine les préjugés dans le recrutement et qu’elle n’exclue pas les groupes sous-représentés. 

    Rappelons qu’en début d’année, dans le cadre du projet Dial-IA, l’IRES et 4 organisations syndicales dont la CFE-CGC ont publié un manifeste et présenté une boîte à outils pour sensibiliser les acteurs du dialogue social aux enjeux de l’intelligence artificielle au travail.  

    Mathieu Bahuet