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Recentrer le modèle sur les besoins de l’individu pour tous les aléas
Concilier les temps de vie professionnels et personnels
Renforcer et développer le soutien du proche aidant
Dans une société vieillissante, de plus en plus de salariés sont amenés à endosser le rôle d’aidant. Compte tenu de cette réalité, il incombe aux pouvoirs publics de renforcer ce statut afin de permettre aux salariés concernés de mener une vie équilibrée en dépit de la charge supplémentaire liée à cette situation.
C’est pourquoi la CFE-CGC porte la nécessité d’une amélioration du congé proche aidant à travers une augmentation à la fois de sa durée, et du montant de son indemnisation.
Renforcer et développer le soutien du proche aidant
Dans une société vieillissante, de plus en plus de salariés sont amenés à endosser le rôle d’aidant. Compte tenu de cette réalité, il incombe aux pouvoirs publics de renforcer ce statut afin de permettre aux salariés concernés de mener une vie équilibrée en dépit de la charge supplémentaire liée à cette situation.
C’est pourquoi la CFE-CGC porte la nécessité d’une amélioration du congé proche aidant à travers une augmentation à la fois de sa durée, et du montant de son indemnisation.
Impliquer davantage les pères en adaptant le congé parental et le congé de paternité
Afin de favoriser une meilleure répartition des tâches et d’optimiser la conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle, les règles du congé parental et de paternité doivent être revisitées :
- réduction de la durée indemnisée du congé parental d’éducation à un an et amélioration de l’indemnisation en la portant à 80 % du salaire et dans la limite du plafond de la Sécurité sociale de l’année en cours ;
- augmentation de la durée obligatoire du congé paternité et réduction à 4 mois après la naissance de la période de prise de ce congé.
Individualiser l’allocation adulte handicapé (AAH)
Le droit à l'AAH est subordonné à un plafond de ressources. Or, ces ressources sont prises en compte non seulement sur la base du revenu personnel de l’allocataire, mais aussi de la personne avec laquelle il vit en couple (peu importe son statut). Pourtant et comme évoqué lors des débats récents, soutenir l’individualisation, c’est soutenir l’autonomie des personnes handicapées par la dissociation de leur situation conjugale et leur situation de handicap.
À ce titre, la CFE-CGC soutient la proposition d’individualiser l’AAH.
Permettre de bien vieillir en bonne santé
Agir en prévention
La CFE-CGC milite pour que la politique de prévention, indispensable pour faire face au vieillissement de la population, constitue une priorité et qu’en ce sens, l’État alloue les moyens nécessaires à sa prise en charge, en confie le pilotage à l’Assurance maladie, et veille à la coordination des acteurs et des dispositifs pour une véritable synergie autour de cet enjeu fondamental.
Par ailleurs, l’organisation du travail et notamment le rythme et la charge de travail ont des conséquences - exacerbées par la pandémie - sur la santé physique et psychique des salariés et, in fine, sur l’usure professionnelle.
La CFE-CGC milite pour que l’évaluation et la régulation de la charge de travail soient impérativement abordées lors des négociations sur la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT).
Développer une meilleure transition emploi-retraite en adéquation avec les besoins des seniors
Avant d’entamer les démarches nécessaires auprès de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) pour bénéficier de la retraite progressive, le salarié doit exercer son activité à temps partiel. Or, cela suppose que ce temps partiel (ou temps réduit) soit autorisé par l’employeur. Aussi, la CFE-CGC milite pour l’instauration de dispositions ne permettant pas à l’employeur de s’opposer à un passage à temps partiel (ou temps réduit) dans le cadre d’une demande de retraite progressive tant que l’assuré n’a pas atteint la durée d’assurance requise pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
Améliorer certains mécanismes de retraite pour être au plus près de la réalité des parcours
Les études supérieures constituent un investissement qui permet d’accroître les gains de productivité et ainsi d’augmenter la création de richesses. Elles ont cependant pour corollaire une entrée plus tardive sur le marché du travail. Il apparaît donc légitime d’en tenir compte lors du calcul des droits à la retraite.
C’est pourquoi la CFE-CGC estime qu’il faut porter la possibilité de rachat de trimestres retraite à coût réduit à 8 trimestres (à la place des 4 actuels) sur une période de 15 ans suivant l’entrée dans la vie active, en précisant que les périodes de chômage éventuelles doivent être décomptées de ce délai.
Réduire le coût de la complémentaire santé des retraités par un crédit d’impôt
L’impact du passage à la retraite est non négligeable sur l’accession à une couverture complémentaire santé. Les jeunes retraités sortent d’un contrat collectif cofinancé par l’employeur et doivent souscrire à une couverture individuelle au tarif élevé, étant considérés comme une population à risque par les assureurs.
Afin de permettre aux retraités de pouvoir continuer à accéder à une complémentaire santé, la CFE-CGC demande que le retraité puisse bénéficier d’un crédit d’impôt égal à 50 % du coût de sa complémentaire santé.
Apporter une réponse adaptée à la perte d’autonomie
Les moyens donnés pour couvrir ce nouveau risque social ne sont pas à la hauteur du défi à relever. À ce titre, la CFE-CGC alerte à la fois sur le besoin de donner les moyens nécessaires à l’amélioration de l’offre d’accueil et d’accompagnement des personnes âgées dans les établissements, mais aussi sur la nécessité de repenser le secteur de l’aide à domicile qui doit être soutenu et professionnalisé. Afin d’assurer l’attractivité de ces métiers, il devient indispensable de revaloriser les salaires, refondre les grilles de progression salariales, mais aussi d’améliorer les conditions de travail et les perspectives de carrières