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L’assemblée générale élective de la Confédération européenne des cadres (CEC) s’est tenue le 6 juin dernier à Copenhague (Danemark), à l’issue de laquelle j’ai été réélu président. Le nouvel exécutif est complété par le Danois Torkild Justesen (secrétaire général), la Suédoise Ebba Öhlund (trésorière) et l’Italienne Silvia Pugi (secrétaire générale adjointe).
À la suite des élections européennes et au renouvellement du Parlement, une nouvelle Commission va se mettre en place jusqu’en 2029 avec de forts enjeux sociaux et économiques. Reconnue comme un des six partenaires sociaux européens, la CEC entend occuper toute la place qui est la sienne dans cet indispensable dialogue européen. C’est un travail que je porte personnellement depuis 2018 et qui a porté ses fruits. Nous avons notamment d’excellentes relations avec la Confédération européenne des syndicats (CES) qui mène le dialogue social pour les organisations de salariés.
La CEC s’appuie sur deux piliers : le dialogue social ; la valorisation du management et du leadership, avec le souci permanent de fournir des outils concrets (guides pratiques, groupes de travail thématiques) pour le quotidien des manageurs. Par exemple, le congrès de Copenhague a été l’occasion de présenter l’outil « Profil ESG », développé conjointement par Lederne avec Deloitte et Danske Bank, dont le but est d’équiper les manageurs d’un outil pour piloter leurs objectifs en matière de RSE.
Notre équipe est constituée de personnalités avec une solide expérience européenne ou internationale et de fortes compétences sur tous les sujets clés tels que l’innovation, la digitalisation, les organisations du travail, la compétitivité économique, etc. Nous avons construit de véritables expertises grâce à nos affiliés, qui sont autant d’experts. C’est le cas sur des thématiques comme la durabilité, l’intelligence artificielle (IA), l’équilibre des genres ou encore l’inclusion avec par exemple le projet européen BEYUNBI (Beyond Unconscious Bias) que nous développons sur les biais inconscients.