Le 38e congrès confédéral de la CFE-CGC se tient à Tours, les 22 et 23 mars. En tant que présidente de l’UR Centre-Val de Loire, hôte de l’événement, que représente ce temps fort ?
C’est un immense honneur et une grande fierté pour la plus petite région métropolitaine d’accueillir ce congrès. Et aussi, en termes de visibilité locale, une opportunité de faire connaître encore plus la CFE-CGC. Depuis la mise en place des nouveaux statuts, nous nous sommes attachés à montrer aux militants l’intérêt des unions départementales pour le développement syndical, soutenues par l’union régionale qui leur apporte un soutien logistique et juridique. Les militants, les membres de l’UD Indre-et-Loire et de l’UR ainsi que leurs salariés sont fiers d’accueillir ce temps fort qui fera connaître encore mieux nos convictions.
Pouvez-vous présenter l’UR et la situer dans le cadre économique et social de la région ?
L’Union régionale compte 6 départements : le Cher, l’Eure-et-Loir, l’Indre, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret. Les principales villes regroupent les activités économiques les plus importantes avec une particularité concernant l’axe ligérien Orléans-Blois-Tours qui, de par sa structuration autoroutière et ferroviaire, a vu se développer une zone économique particulièrement dense.
Notre économie est surtout tournée vers la métallurgie (John Deere, Daher, Thalès, MBDA, Safran…), la chimie (Sanofi, parfums Dior, Guerlain…) et les banques. L’énergie n’est pas en reste : notre région compte 4 centrales nucléaires sur les 19 existantes. Nous avons aussi de grosses productions agro-alimentaires (SNV, Les Grands Moulins de Paris, les grandes sucreries). Enfin, un moteur principal de notre région est le tourisme. De la cathédrale de Chartres aux châteaux de la Loire, en passant par le Parc de Beauval et le festival de Bourges, notre région se visite !