Le 38e congrès confédéral se tient les 22 et 23 mars au Palais des Congrès de Tours. Présentation.
Née en 1944, la Confédération générale des cadres (CGC), devenue en 1981 la Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC), organise son 38e congrès confédéral les 22 et 23 mars 2023. Quatre ans après le Centre international de Deauville, c’est Tours qui accueille les congressistes dans son Palais des Congrès. Un lieu symbolique puisque la ville a déjà été l’hôte d’un congrès confédéral au siècle dernier, en 1999.
DEUX JOURS D’ENJEUX ÉLECTIFS ET DE TABLES RONDES
Traditionnel temps fort de l’organisation, ce congrès 2023 rassemble durant deux jours près d’un millier d’adhérents et de militants en provenance de tous les territoires et issus de toutes les fédérations CFE-CGC. Ces congressistes ont la responsabilité d’élire, pour la prochaine mandature, une nouvelle équipe dirigeante, à savoir un trio confédéral (président, secrétaire général et trésorier), une liste de secrétaires nationaux et une liste de délégués nationaux. De quoi fixer le cap des prochaines années en termes de feuille de route et de positionnements stratégiques de la CFE-CGC.
Outre le bilan de la mandature 2019-2023 avec la présentation du rapport d’activité, puis les enjeux électifs, le congrès confédéral constitue un temps d’échanges entre toutes les composantes de l’organisation. Plusieurs tables rondes rythmeront ainsi la matinée du 23 mars. Ces deux jours sont aussi l’opportunité, via un espace dédié, de rencontrer les partenaires institutionnels - grands acteurs de l’assurance, de la protection sociale, de la prévoyance, mutuelles santé - avec qui la CFE-CGC a tissé des liens forts et durables, au service des salariés et des entreprises.
UNE CFE-CGC QUI CONTINUE DE GAGNER DU TERRAIN
Quatrième syndicat français, la CFE-CGC (160 000 adhérents) reste plus que jamais la porte-parole des salariés de l’encadrement (techniciens, agents de maîtrise, cadres et agents de la fonction publique). Lors des deux derniers cycles électoraux de la représentativité, la CFE-CGC s’est distinguée en étant l’organisation syndicale représentative avec les plus fortes progressions.
UN TRAVAIL DE FOND CONSOLIDÉ LORS DE LA DERNIÈRE MANDATURE
Durant la dernière mandature, dans un contexte marqué par la crise Covid et face à un pouvoir exécutif qui, sur bien des dossiers dont les retraites, a trop souvent eu tendance à ne pas écouter les corps intermédiaires, la CFE-CGC est restée fidèle à son ADN de partenaire social responsable, exigeant, critique et constructif. Elle a poursuivi son travail de fond sur tous les champs sociaux-économiques relevant de ses compétences : emploi, formation, égalité professionnelle, économie, partage de la valeur, transition écologique, santé au travail, handicap, protection sociale, paritarisme, dialogue social international… Une doctrine consolidée dans son document référent « Restaurer la confiance », présenté en avril 2022.
CONTINUER D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ET LES SECTIONS SYNDICALES
« Grâce au travail de ses militants et de ses sections syndicales, la CFE-CGC prend chaque jour un peu plus de place dans les entreprises et le monde du travail, souligne François Hommeril, président confédéral depuis 2016 et candidat à un troisième mandat. La Confédération doit continuer d’accompagner, d’outiller et de former les militants pour les aider sur le terrain. C’est d’autant plus nécessaire que la mise en place des comités sociaux et économiques (CSE) a affaibli les moyens des élus du personnel, et complexifié leurs missions. »
