Candidat unanimement désigné dès le 25 avril dernier à la succession de Carole Couvert à la présidence de la Confédération Française de l’Encadrement-CGC, François Hommeril (54 ans), ingénieur géologue, entend garder les pieds sur terre lors de la prochaine mandature confédérale. "En tant que nouveau président de la CFE-CGC, je veux défendre des valeurs lisibles, claires, avec un syndicalisme de partenariat qui génère des résultats visibles et utiles", confie cet expérimenté militant de terrain, devenu adhérent CFE-CGC (fédération de la Chimie) en 1990.
Né le 23 juillet 1961, normand d’origine, François Hommeril a travaillé vingt ans comme ingénieur de recherche et de fabrication pour le groupe industriel Péchiney (devenu Alcan puis Rio Tinto). Une entreprise où il a progressivement bâti un solide parcours syndical, assumant divers mandats - dont ceux de délégué syndical, délégué syndical central, responsable coordination, responsable instance paritaire de négociation, membre du comité d’entreprise… - faisant en particulier de la défense des conditions de travail de l’encadrement un de ses principaux chevaux de bataille.
François Hommeril - Un ingénieur et un militant investi
En tant que nouveau président de la CFE-CGC, je veux défendre des valeurs lisibles, claires, avec un syndicalisme de partenariat qui génère des résultats visibles et utiles
Candidat unanimement désigné dès le 25 avril dernier à la succession de Carole Couvert à la présidence de la Confédération Française de l’Encadrement-CGC, François Hommeril (54 ans), ingénieur géologue, entend garder les pieds sur terre lors de la prochaine mandature confédérale. "En tant que nouveau président de la CFE-CGC, je veux défendre des valeurs lisibles, claires, avec un syndicalisme de partenariat qui génère des résultats visibles et utiles", confie cet expérimenté militant de terrain, devenu adhérent CFE-CGC (fédération de la Chimie) en 1990.
Né le 23 juillet 1961, normand d’origine, François Hommeril a travaillé vingt ans comme ingénieur de recherche et de fabrication pour le groupe industriel Péchiney (devenu Alcan puis Rio Tinto). Une entreprise où il a progressivement bâti un solide parcours syndical, assumant divers mandats - dont ceux de délégué syndical, délégué syndical central, responsable coordination, responsable instance paritaire de négociation, membre du comité d’entreprise… - faisant en particulier de la défense des conditions de travail de l’encadrement un de ses principaux chevaux de bataille.
Un militantisme citoyen, engagé et responsable
Cet engagement tout-terrain - François Hommeril a par ailleurs notamment été conseiller prud’homme, président de l’union départementale CFE-CGC de Savoie ou encore membre du conseil d’administration de l’Apec Rhône-Alpes - a naturellement trouvé un prolongement au sein des instances confédérales de la CFE-CGC. Délégué national au pôle Europe et International de 2006 à 2010, François Hommeril est ensuite élu, en 2010, Secrétaire national en charge de la Formation tout au long de la vie ainsi que de l’Europe et l’International. Trois ans plus tard, il se présente à la présidence de l’organisation lors du congrès de Saint-Malo à l’issue duquel Carole Couvert est élue.
Indéfectible et inlassable partisan d’"un militantisme citoyen, engagé et responsable", François Hommeril a salué, à l’occasion du comité confédéral du 25 avril dernier, "le travail accompli" par la direction pendant la mandature 2013-2016, tout en louant "une organisation sachant trouver les moyens du rassemblement". Une unité indispensable doublée d’"un signal d’espérance" considère François Hommeril, pour qui "les corps sociaux intermédiaires ont été beaucoup trop malmenés par le corps politique depuis une vingtaine d'années".
Mathieu Bahuet