Quand on l’interroge sur sa conception du syndicalisme et sur les missions imparties à une grande centrale telle que la CFE-CGC, Alain Giffard (fédération de la Banque), successeur de Marie-Françoise Leflon au poste de secrétaire général confédéral, va droit au but : "Une organisation comme la nôtre, qui défend des salariés - techniciens, agents de maîtrise, cadres et agents des fonctions publiques - défend en premier lieu l’emploi, le pouvoir d’achat et la qualité de vie au travail, à mon sens les trois piliers de l’action syndicale."
Défense des classes moyennes et du partage de la valeur ajouté, fiscalité, soutien à l’économie sociale et solidaire, leviers de compétitivité pour nos entreprises et filières industrielles… À la tête du secteur confédéral Économie et Industrie depuis 2013, Alain Giffard (précédemment délégué national du secteur Retraite - Protection sociale entre 2010 et 2013) a multiplié, avec ses équipes, les actions et les initiatives au service des militants et des salariés pour traduire en actes les engagements qui lui sont chers.
Alain Giffard - Un gestionnaire à la manœuvre
Conscient des enjeux, garant de la coordination et de la bonne gouvernance de l’organisation, le futur secrétaire général de la CFE-CGC se veut résolument ancré dans les réalités.
Garant de la bonne gouvernance de l’organisation
C’est dans l’univers bancaire et plus précisément chez CIC (groupe Crédit Mutuel), un des fleurons français historiques du secteur, que se trouvent les origines de l’engagement syndical d’Alain Giffard (61 ans), gestionnaire de patrimoine en région Champagne-Ardenne. Ses galons syndicaux, ils les a tout à la fois conquis dans l’entreprise (délégué syndical, trésorier, membre du comité de groupe, de la commission économique et sociale, du conseil de surveillance des fonds communs de placement…) comme dans le giron du Syndicat National de la Banque et du Crédit (SNB) affilié à la CFE-CGC, notamment en qualité de délégué national ou d’administrateur de l’union régionale de Champagne-Ardenne.
Conscient des enjeux, garant de la coordination et de la bonne gouvernance de l’organisation, le futur secrétaire général de la CFE-CGC se veut résolument ancré dans les réalités : "La société vit une révolution digitale dont les outils vont avoir des conséquences sur le management des salariés et sur l’organisation du travail. Il faut être capable, dans les métiers d’aujourd’hui et de demain, d’apporter de la plus-value, du service et de la qualité."
Mathieu Bahuet