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Publié le 18 - 12 - 2024

    Crise économique et sociale : la CFE-CGC appel à l’unité

    Le mercredi 18 décembre 2024, François Hommeril, président de la CFE-CGC, a pris la parole dans l'émission "Apolline Matin" sur RMC. Il a notamment évoqué la recrudescence des plans sociaux touchant aussi bien les grandes entreprises que les petites structures, dans de nombreux secteurs, et a exhorté l'État à intervenir.

    Lors de son interview, François Hommeril, président de la CFE-CGC, a souligné l’importance d’une action collective pour prévenir une crise économique et sociale aux conséquences potentiellement dramatiques. Il est revenu sur le communiqué commun des syndicats -dont la CFE-CGC- et des organisations patronales adressé aux élus et responsables politiques, dans lequel ils appellent à restaurer rapidement un climat de stabilité pour faire face aux défis à venir.

    François Hommeril a illustré l’urgence de cette mobilisation :"On est dans une grande maison, la France, il y a plusieurs pièces et dans la plus grande, les responsables politiques, n’arrêtent pas de se chamailler des jours, des semaines, des mois… et nous, partenaires sociaux, on toque à la porte et on leur dit : "Quand vous aurez fini, on pourrait peut-être faire des choses ensemble. Nous sommes là parce que c’est notre responsabilité, on pourrait vous aider." 

    François Hommeril a insisté sur la nécessité d'une mobilisation collective pour faire face à la crise imminente. Elle ne pourra être surmontée qu’à travers une union des efforts entre l’État, les syndicats, les organisations patronales et l’ensemble des acteurs économiques et sociaux. "La crise nous attend en 2025. Elle est européenne, économique et sociale. Nous ne pourrons y faire face qu'en unissant nos efforts. Nous avons besoin de l’État."

    Le président confédéral est revenu sur la situation de l’entreprise Vencorex, confrontée à de graves difficultés, montrant la nécessité d’une intervention de l’État. "On a demandé tous ensemble que l'État s’implique jusqu’à la nationalisation, car il y a un problème d’effet domino et de conséquences en cascade. Je pense que la volonté existe, mais nous n'avons plus d’interlocuteurs en capacité de prendre des décisions. Des exemples comme celui-là, je peux vous en donner 50."

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