Télétravail : des dispositions normatives sont obligatoires
Avec le déclenchement des mesures sanitaires pour faire face à la deuxième vague de l’épidémie, le télétravail à 100 % devient officiellement la règle.
Compte tenu du flou ou des manques juridiques, des irritants sociaux voire gouvernementaux sont apparus au grand jour. L’attente des salariés, des entreprises et du gouvernement est d’autant plus forte vis-à-vis de la négociation interprofessionnelle lancée le 3 novembre et qui doit se terminer le 23 novembre.
Pour la CFE-CGC, le niveau interprofessionnel est là pour résoudre les problèmes susceptibles de se poser dans toutes les entreprises quel que soit leur secteur d’activité. Mais pour cela, l’accord doit avoir un caractère normatif et d’application immédiate.
Le patronat doit donc revenir sur un de ses dogmes martelé depuis l’entrée en négociation au risque de ne pas apporter la réponse attendue par les différentes parties.
Si les partenaires sociaux ne sont pas aux rendez-vous, ils seront collectivement, simplement ridicules. Si le ridicule ne tue pas, il abîme voire déconsidère.
La CFE-CGC est persuadée qu’un accord est possible du moment que chaque partie œuvre dans l’intérêt général. En effet, pourquoi ne pas trouver un consensus sur les sujets prioritaires à traiter et qui supposent une mise en œuvre immédiate (les autres points étant susceptibles d’être déclinés dans des accords ou des chartes) ?
Trois sujets préoccupent les salariés :
- La nature des postes concernés par le télétravail contraint dans leur entreprise. Ils attendent sur cette question une information transparente.
- L’amoindrissement de leur pouvoir d’achat. La CFE-CGC propose le remboursement des frais de télétravail via un forfait et une contribution aux frais de restauration via des tickets restaurants pour chaque jour de télétravail.
- La fourniture du matériel nécessaire à la continuation de leur activité à domicile.
Un autre sujet concerne les représentants du personnel et salariés : la CFE-CGC propose l’utilisation des outils numériques professionnels pour assurer leurs missions (réunions, contacts avec les salariés, se réunir, etc.).
La CFE-CGC espère que la réunion du vendredi 13 novembre soit une réunion constructive dans l’intérêt de tous, permettant ainsi de trouver des voies de sortie digne d’un dialogue social responsable et de qualité.
Pierre Jan - Relations Presse et institutionnelles
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