Action Logement
La CFE-CGC dit non à la confiscation du 1 % logement par l’État !
L’Etat se préparerait à mettre la main sur la Participation des entreprises à l’effort de construction (PEEC), c’est-à-dire le « 1 % logement » géré par Action Logement au profit du logement des salariés.
En effet, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique s’apprêterait à signer un arrêté validant le passage d’Action Logement Services du secteur des intermédiaires financiers au secteur des administrations publiques.
Cet arrêté mettrait sous tutelle Action Logement, détruisant 70 ans de paritarisme.
Cette décision ne permettrait plus à Action Logement Services de jouer son rôle de banquier pour tout le secteur du logement social et intermédiaire, alors que le secteur est en crise.
En transformant la PEEC en une simple taxe, l’État retrouverait des moyens de financer le logement très social, au détriment du logement social et intermédiaire.
Ceci se traduirait par la fin des aides aux salariés, notamment lors des mobilités professionnelles.
Pour la CFE-CGC, la menace sur le paritarisme, sur le pouvoir d’achat des salariés et sur une locomotive de la construction et de la rénovation en France doit cesser.
Le ministre Le Maire ne doit pas signer cet arrêté !
La CFE-CGC demande que l’État signe une nouvelle convention quinquennale donnant à Action Logement les moyens de mettre en œuvre les orientations impulsées par les partenaires sociaux en matière de production de nouveaux logements, de rénovation du parc de logements, de modération des loyers, et d’offres rénovées pour accompagner les salariés dans leur parcours résidentiels.