Retour aux actualités précédentes
Publié le 20 - 06 - 2024

    Mobilisation pour les salaires au BRGM

    CFE-CGC en tête, les salariés du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) se sont mobilisés, jeudi 20 juin à Orléans, devant le siège de l’institution.

    Rendez-vous était pris le 20 juin à 8h45 devant le siège du BRGM à Orléans (Loiret). Et même un peu avant pour les équipes CFE-CGC rassemblées autour de Catherine Fleury, la présidente du syndicat CFE-CGC du BRGM, au taquet sur la mobilisation avec les membres de l’intersyndicale incluant la CFDT et la CGT.

    Objectif : faire masse pour accueillir les administrateurs du BRGM, représentants des ministères de tutelle (Budget, Recherche, Environnement), arrivant de Paris pour le conseil d’administration, et leur mettre la pression sur la question des salaires.

    DES SALAIRES INFÉRIEURS DE 15 % PAR RAPPORT AUX AUTRES EPIC DE RECHERCHE COMPARABLES

    L’intersyndicale du BRGM entendait leur rappeler une énième fois ses revendications et manifester son inquiétude et sa colère face à une injustice dont elle estime que ces administrateurs sont responsables et sur laquelle ils sont les seuls à pouvoir agir : les salaires du BRGM sont en moyenne 15 % en-dessous de ceux des autres EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial) de recherche comparables. Et à ce jour, aucun plan de rattrapage n’est proposé.

    250 salariés étaient donc là pour ce rassemblement avec pancartes et slogans. « Nous avons bloqué le bus des administrateurs pendant quelques instants puis nous sommes allés dans la salle du conseil d’administration. J’ai lu la déclaration intersyndicale et tous les salariés sont ensuite repartis dans le calme », relate Catherine Fleury à chaud en fin de matinée.

    Sans réponse à ses revendications légitimes, l’exaspération du personnel ne fera que monter »

    Les trois organisations syndicales ont formulé officiellement une demande de rattrapage salariale auprès de la direction générale. « Le montant de ce rattrapage coûterait 11 millions d’euros ! Face à cette mesquinerie assumée, la colère du personnel augmente », lit-on dans le communiqué commun. « Sans réponse à ses revendications légitimes, l’exaspération du personnel ne fera que monter », est-il également acté.

    D’autres types d’action pourraient donc se faire jour, à commencer par un deuxième rassemblement prévu à 14h ce même jeudi 20 juin à l’occasion de la cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau bâtiment qui accueillera les laboratoires du BRGM à Orléans.

    Gilles Lockhart