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Publié le 22 - 03 - 2022

    Métallurgie : la CFE-CGC signe l’accord salarial cadres et ingénieurs

    L’accord conclu par les partenaires sociaux de la branche prévoit, pour 2022, une revalorisation de 3,1 % des salaires minima conventionnels des ingénieurs et des cadres.

    Le dialogue social tourne à plein régime dans la métallurgie. Quelques semaines après le titanesque accord sur la nouvelle convention collective de branche, les partenaires sociaux ont officialisé, le 18 mars dernier, un accord portant sur les salaires minima hiérarchiques (SMH).

    Paraphé par la CFE-CGC, la CFDT et FO côté syndical, et par l’UIMM pour la partie patronale, le texte entérine, pour 2022, une revalorisation à hauteur de 3,1 % des appointements annuels minimaux pour les ingénieurs et les cadres de l'automobile, de l'aéronautique, de la sidérurgie et d'autres secteurs de la métallurgie.

    « Cette revalorisation tient compte des perspectives d'inflation pour l'année 2022 ainsi que de la situation économique contrastée des entreprises de la branche », souligne la Fédération CFE-CGC Métallurgie, troisième organisation syndicale de la branche et qui affiche 53 % de représentativité concernant les personnels cadres et ingénieurs (environ 330 000 des 1,5 million de salariés que compte la métallurgie).


    DEUX CLAUSES INTÉGRÉES À LA DEMANDE DE LA CFE-CGC MÉTALLURGIE

    Sous l’impulsion de la Fédération CFE-CGC Métallurgie, l’accord est assorti de deux clauses :

    • un rendez-vous anticipé, dès la fin de cette année, pour les négociations 2023 des salaires minima hiérarchiques ingénieurs et cadres sur la base d’un bilan économique de 2022 ;
       
    • l’engagement de négociations, dès le premier trimestre 2023, sur la nouvelle grille unique de classification applicable en 2024.

    Notons que ces salaires minimum sont souvent pris en référence et pas uniquement pour les cadres. Si une convention collective unique doit rassembler l'ensemble des employés du secteur en 2024, les salaires minima des non-cadres sont ainsi actuellement négociés dans plus de 70 territoires. « Très souvent, les territoires regardent ce qui est conclu au niveau des ingénieurs et des cadres pour s'ajuster sur un point de référence », explique Gabriel Artero, président de la Fédération CFE-CGC Métallurgie.

    Mathieu Bahuet