Le dialogue social tourne à plein régime dans la métallurgie. Quelques semaines après le titanesque accord sur la nouvelle convention collective de branche, les partenaires sociaux ont officialisé, le 18 mars dernier, un accord portant sur les salaires minima hiérarchiques (SMH).
Paraphé par la CFE-CGC, la CFDT et FO côté syndical, et par l’UIMM pour la partie patronale, le texte entérine, pour 2022, une revalorisation à hauteur de 3,1 % des appointements annuels minimaux pour les ingénieurs et les cadres de l'automobile, de l'aéronautique, de la sidérurgie et d'autres secteurs de la métallurgie.
« Cette revalorisation tient compte des perspectives d'inflation pour l'année 2022 ainsi que de la situation économique contrastée des entreprises de la branche », souligne la Fédération CFE-CGC Métallurgie, troisième organisation syndicale de la branche et qui affiche 53 % de représentativité concernant les personnels cadres et ingénieurs (environ 330 000 des 1,5 million de salariés que compte la métallurgie).
@Metalcfecgc signe ce jour l’accord sur les #SMH#ingenieurs et #cadres 2022 à hauteur de +3,1% @gabfd@bobenone@cthieffinne@JMBrthopic.twitter.com/OwBBhGKbzg
— Métallurgie CFE-CGC (@Metalcfecgc) March 18, 2022