Pour la CFE-CGC, l’instrument fiscal est un levier efficace pour permettre d’une part, d’inciter les acteurs économiques à s’orienter vers des modes de consommation et de production plus durables et, d’autre part, de financer les investissements verts. Afin de lutter contre les fuites de carbone, la CFE-CGC propose d’agir sur le prix des biens les moins durables via une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne. Celle-ci concourrait à prendre en compte l’impact environnemental et à rééquilibrer les prix des biens carbonés. Nous proposons également de définir un prix du carbone plancher dans les marchés de prix d’émission afin d’éviter l’apparition d’un écart trop important entre les prix du carbone efficace et le prix de marché et ce, pour lutter plus efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Accélérer notre transition environnementale
Lutter contre le réchauffement climatique grâce à des instruments de politique publique adaptés
Défendre la souveraineté et l’indépendance énergétique
La CFE-CGC souhaite mettre la souveraineté industrielle et énergétique au cœur des politiques publiques en convergence avec les ambitions climatiques. Il faut, à cet effet, créer des filières industrielles d’énergies renouvelables pour augmenter la production française d’infrastructures (panneaux photovoltaïques, éolien) nécessaires à l’exploitation énergétique et défendre avec fermeté les intérêts français au niveau européen et mondial.
Décarboner l’ensemble du secteur de l’énergie
Le nucléaire, source d’énergie quasiment décarbonée, est une ressource indispensable pour répondre au défi climatique et permettre notamment au secteur industriel de disposer d’une énergie compétitive et souveraine. La CFE-CGC propose donc de maintenir le nucléaire, à son niveau dans le mix énergétique français, et d’entretenir une filière industrielle d’excellence. Il est par ailleurs impératif d’anticiper l’arrêt des réacteurs nucléaires actuellement en exploitation et d’en mettre en chantier de nouveaux, ce qui doit s’accompagner, pour maintenir le niveau d’expertise nécessaire, d’un renforcement des formations aux métiers.
Les énergies renouvelables ne permettent pas à ce jour d’obtenir un rendement pouvant répondre à l’ensemble de la demande en électricité des Français.
Le défi majeur est de mieux faire coïncider l’offre et la demande d’électricité ce qui suppose de développer des filières de recherche afin d’améliorer la productivité de ces nouvelles technologies.
La CFE-CGC propose de nouer des partenariats entre entités publiques (laboratoires de recherche, chaires…) et entités privées (entreprises), génératrices d’activités économiques, en cohérence avec une politique industrielle ambitieuse. Grâce à sa technologie, la France peut s’appuyer sur diverses sources d’énergie comme l’hydrogène, l’hydroélectricité et la biométhanisation dont il faut poursuivre le développement dans l’optique de décarboner le secteur énergie.
Définir des politiques sectorielles durables
Il est primordial pour limiter l’impact de notre économie sur l’environnement de définir des politiques durables dans tous les secteurs de l’économie. La CFE-CGC soutient le développement de l’éco-conception et de l’économie circulaire qui permettent de limiter l’impact environnemental de l’industrie. Elle propose également de réduire les émissions GES du secteur des transports en promouvant les mobilités douces à travers l’investissement dans des infrastructures multimodales mais aussi en facilitant l’achat de véhicules propres grâce à des solutions de financement à taux zéro. Il est aussi indispensable d’accélérer la transformation énergétique des bâtiments, créatrice d’emploi, en ajoutant au livret A un compartiment supplémentaire dédié.